l a c r i t i q u e i n v i t é e Christine Ferniot (Télérama, Lire) a choisi « Comme des milliers d’Irlandais tentant d’échapper à la famine, Thomas McNulty débarque aux Etats Unis avec l’espoir d’une vie meilleure. Un jour déguisé en fille dans un saloon pour mineurs avinés, le lendemain engagé dans un combat sanglant contre les Indiens puis dans la guerre de Sécession, Thomas traverse un pays de grandes plaines somptueuses et de violences inouïes. Dans ce récit à la première personne, l’orphelin un peu naïf décrit son quotidien, tellement réaliste et parfaitement romanesque. Avec ce héros ordinaire, Sebastian Barry poursuit son histoire de l’Irlande à travers celle de sa famille sans jouer les donneurs de leçon. Grâce à son écriture, tantôt minimaliste tantôt lyrique, l’auteur parle d’amour, d’amitié et d’un paradis américain taché de rouge. « Des jours sans fin » est une fresque somptueuse, une épopée lyrique en même temps qu’un très beau roman intimiste porté par une écriture qui se métamorphose sans cesse. » |
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