Vous l’avez deviné, dans cette histoire ils sont trois.
Lui c’est Richard, il travaille pour un fond d’investissements. C’est lors de l’un de ces nombreux déplacements qu’il rencontre Nellie, qu’il est sur le point d’épouser.
Nellie enseignante le jour et serveuse la nuit est quant à elle, sujette à des cauchemars récurrents depuis une fameuse nuit où les rires ont laissé place aux larmes et l’arrivée de la police.
Et puis il y a Vanessa l’ex-épouse de Richard, repartie vivre chez sa tante son unique famille à New-York, où l’ancienne femme au foyer est désormais vendeuse dans un grand magasin.
Quand l’une se met à épier l’autre, on pense jalousie et vengeance. Une chose est sûre, leur passé est toujours très présent…
Un début qui donne le ton malgré les épais fils blancs qui tissent cette trame, et qui pourtant demeure intriguant entre un mari un peu trop protecteur envers sa future épouse et une ex-co-locataire, collègue et meilleure amie délaissée.
Une histoire qui laisse supposer un triangle amoureux relativement banal, presque fade, sans grandes surprises et limite trop long, mais c’est le ton du roman qui veut ça.
Il faut cependant attendre près de la moitié du roman pour qu’une toute autre tournure se mette en place, où l’histoire évolue de manière insidieuse. Désormais tout est dans la subtilité, et ça devient tordu.
Ne vous attendez pas à des twists ou à des revirements de situations qui vous laissent bouche bée.
Si vous êtes habitué à ce genre de romans psychologiques, avec Une femme entre nous il y a de fortes chances que vous ne soyez pas surpris de la direction que prend toute cette histoire, même si au final, ce n’est pas ce à quoi l’on s’attendait.