Ce roman retrace avec justesse l’immigration espagnole du début du XXème siècle : les destins croisés d’Adriano et Emilio qui ont fuit l’Espagne …et surtout la misère.
Destination BORDEAUX, le marché des Capucins, qui concentre une importante communauté espagnole des métiers de bouche : des bouchers, des primeurs dans une cohue et un vacarme assourdissant.
Dans ce brouhaha c’est cependant l’aide sociale et la solidarité qui dominent.
Au delà de l’ascension sociale d’Adriano et Emilio, l’auteur nous démontre qu’ils restent des réfugiés, des expatriés jamais totalement intégrés , surtout en période de crise.
Un roman résolument moderne qui colle à notre actualité.