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coup de coeur
Superbe
=============== Oscar travaille dans une maison de retraite. En chemin, il est littéralement happé par le son de l’orgue et les chants d’une chorale, entre dans la chapelle, .où il rencontre Iris Bellwether qui changera complètement sa vie.
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Du génie ou de la folie ?
Au détour d’une rue, Oscar est happé par la musique qui s’échappe de l’orgue du King’s College de Cambridge. Jeune aide-soignant dans une maison de retraite, il n’est pas particulièrement croyant. Pourtant, une force invisible l’attire irrésistiblement dans cette chapelle. Subjugué par la beauté des mélodies, il ne parvient pas à expliquer ce sentiment qui le bouleverse. Dans l’assemblée, il remarque une jeune femme qu’il ose aborder sur le parvis après le concert. La belle Iris est violoncelliste et n’est autre que la sœur de l’organiste virtuose : Eden Bellwether. Avec cette passion amoureuse, Oscar met le doigt dans un engrenage infernal. Il rencontre les amis des Bellwether, tous étudiants issus de familles aisées, promis à une grande réussite professionnelle. Malgré ses origines modestes, il parvient rapidement à s’intégrer à la petite bande dont Eden est le gourou. Doté d’une aura particulière et d’une intelligence hors-pair, ce dernier est convaincu que la musique a le pouvoir de manipuler l’âme, et même de guérir les corps. L’apprenti sorcier va tout faire pour démontrer ses théories, allant jusqu’à mettre la vie de ses proches en danger… Mais bien plus que le complexe d’Eden, à la fois personnage éponyme et héros antique, demi-dieu adulé de tous, c’est aussi celui d’Oscar, qui n’est pas né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Ce anti-héros n’a pas la grandeur d’Eden, son génie, et pourtant, la chute de l’un mènera l’autre à son ascension. Dès le prélude, cette issue tragique se dessine, nous plongeant d’emblée dans une atmosphère tendue. Qui sont ces morts étendus sur le sol ? Quelles sont les causes de ce désastre ? L’auteur tisse habilement sa toile autour du lecteur qui se laisse manipuler avec plaisir, haletant et avide de rassembler les pièces du puzzle. Une construction remarquable pour une histoire qui ne manque pas de rebondissements. C’est donc un premier roman envoûtant que signe Benjamin Wood. Il traite avec brio de la recherche obstinée de la perfection. Eden est le Balthazar Claës de la musique baroque. Tout comme dans « La recherche de l’absolu » de Balzac, le roman soulève une question fondamentale : où s’arrête le génie, où commence la folie ? Avec Eden, l’auteur explore un cas passionnant de mégalomanie, sans pour autant donner de réponses sur les limites de la science. Jouant avec les codes du thriller, « Le complexe d’Eden Bellwether » nous tient en haleine pendant 500 pages sans faillir. Hypnotique. Un premier roman réussi
Un soir, alors qu’il rentre en vélo de Cedarbrook, la maison de retraite dans laquelle il est aide-soignant, Oscar est attiré par le son envoutant d’un orgue. La musique qui s’échappe de la Chapelle de King’s Collège résonne en lui d’une incroyable manière. Elle semble l’appeler. Le voilà à Cambridge, déjà étranger sur ce territoire arpenté par les étudiants issus de familles aisés, sur le point d’entrer dans une église, malgré son athéisme. Oscar n’en revient pas lui-même. Cette musique l’aurait-elle ensorcelé ? Une fois la porte poussée, le jeune homme est ferré. Il ne le sait pas encore mais il est désormais sous l’emprise de l’organiste, un certain Eden Bellwether, musicien amateur talentueux. Dans la foule, Oscar fait la connaissance d’Iris – la soeur d’Eden – elle-même violoncelliste. L’attraction amoureuse entre eux deux est immédiate. |
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