Camille,
Philibert,
Franck,
Et puis, Paulette.
Quatre bras-cassés. Quatre histoires de vie.
Quatre cheminements. Quatre parcours tortueux.
Et la rencontre.
De ces univers si différents.
La reconnaissance.
« Les gens qu’on aime, on ne les rencontre pas, voyons, on les reconnaît. » (La Vie en Mieux, Anna Gavalda)
Ce roman est une histoire de vie comme on peut en lire beaucoup d’autres. Et pourtant. Il m’a chamboulée (une de mes profs de français, au collège, nous disait que le mot « chambouler » avait beaucoup de synonymes : tomber, chanceler, malmener, secouer, mettre à l’envers, retourner, bouleverser… tout un tas de synonymes, mais aucun pour expliquer si précisément cette idée de chamboulement intérieur). Alors oui, Ensemble, c’est tout m’a chamboulée.
Anna Gavalda a réussi à faire d’une histoire de vie qui aurait pu passer inaperçue au milieu de tant d’autres, une véritable ode contemporaine à la vie. Un message d’espoir dans la grisaille ambiante, dans la solitude asphyxiante, dans l’individualisme croissant.
Alors, moi j’y ai cru. J’y ai cru, à cette vie heureuse ensemble. J’y ai cru et je m’y suis accrochée. Une fois, deux fois, trois fois… je ne compte plus. Je le relis. Je reconnais les mots avant même de les lire. Je sais ceux qui vont me faire sourire, me faire rire, m’attrister, me faire pleurer. Je pense à eux dans la vie quotidienne. J’interprète certaines émotions grâce à ces mots. Je les illustre avec. Ils sont là , en moi, prêts à surgir. A me redonner le sourire.
Et j’espère que la lecture de ce roman donnera le sourire à beaucoup d’autres.