J’avais découvert cette écrivain grâce à la publication de Love in a fallen city suivi de Ah Hsiao est triste en automne édités par les éditions Zulma au printemps 2014. J’avais déjà été sensible à l’écriture de Eileen Chang, à l’ambiance qui se dégage de ses récits centrés autour des relations sociales, des différences de classes, de l’amour ou du désamour qui unissent les êtres, des mariages arrangés.
Dans Deux brûle-parfums, deux courts romans magistralement écrits, j’ai préféré la deuxième histoire. Les personnages m’ont davantage touchés. L’écriture de Eileen Chang est très raffinée et très fluide. Elle porte une grande attention à tout ce qui relève du sensoriel, ce qui permet d’avoir des descriptions fabuleuses. On s’évade en lisant le livre et l’aspect études de moeurs de l’oeuvre est vraiment intéressante. On est plongé dans un pays étranger, avec ses coutumes, ses paysages, sa singularité.
J’espère que les éditions Zulma continueront à nous révéler des inédits de cette romancière et nouvelliste.