Celui qui n’a pas passé des heures, enfant, l’air dubitatif, devant ses tables de multiplication me jette la première pierre. Ah les tables du 8 et du 9, impossible de les mémoriser celles-là… On me disait qu’il suffisait de les apprendre. Et bien non, pas moyen ! Pourtant, je n’avais aucun mal à retenir une poésie… Allez comprendre !
La rentrée scolaire approchant à grands pas, une petite révision s’impose.
Simon, lui, est déjà en classe et ce matin, c’est INTERROGATION sur les tables de multiplication justement. Les élèves semblent les connaître sur le bout des doigts, les 10/10 défilent mais lorsque le maître interroge Simon, ce dernier ne donne pas la bonne réponse. Ce qui déclenche une cascade de rires tout autour… Ferdinand le traite de NUL et refuse de jouer avec les bébés qui ne savent pas compter…
À la maison, le soir, Simon est fâché et terriblement contrarié. Il est tellement odieux avec ses parents qu’il est envoyé illico dans sa chambre pour se calmer. Mais Simon est diablement énervé. Contre lui-même. Pourquoi ne parvient-il pas à apprendre les tables de multiplication ? Maman lui dit de les apprendre comme une récitation, sans se poser de question… Pourtant, ce n’est pas aussi simple.
La nuit venue, Simon n’arrive pas dormir. C’est l’insomnie. Les chiffres dansent autour de lui, se mélangent, se confondent. Il se lève, attrape son sac de billes, en pose quelques-unes devant lui, les manipulent, fait des petits tas et FASTOCHE, il a compris ! Et oui, il est difficile d’apprendre quelque chose qu’on ne comprend pas !!
L’apprentissage doit avoir du sens pour l’enfant. Réciter bêtement une liste de chiffres n’a aucun intérêt si l’enfant n’a pas compris le mécanisme.
Un chouette album, plein de bon sens, de drôlerie et de tendresse. C’est toujours un plaisir de retrouver Simon le SUPERLAPIN, dans ses aventures. Un personnage expressif très attachant qui évolue dans un univers coloré et si proche des préoccupations de nos bambins.
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