François Rivière (Le Figaro) a aimé « Christopher Nicholson s’inspire beaucoup de la biographie de Thomas Hardy, un auteur moins connu en France mais incontournable en Angleterre. Cet architecte devenu écrivain sur le tard, n’a jamais quitté son petit village du Wessex, qui constitue la toile de fond de ses romans. Ce livre raconte un épisode qui se passe à la fin de la vie de Hardy. Celui-ci a plus de quatre-vingts ans, il habite avec sa seconde femme qui est beaucoup plus jeune que lui, mais avec laquelle il n’a pas pu avoir d’enfant. Sur la scène locale va se jouer une adaptation de son icônique « Tess d’Urberville », avec dans le rôle principal la jeune femme du boucher. Le vieil homme s’éprend d’elle, Madame Hardy en est éperdument jalouse et a pour seul confident leur chien, Wessex (comme le nom de leur village), un personnage à part entière. Il n’y a pas beaucoup d’action, mais de très fortes ambiances. L’hiver est la saison durant laquelle se déroule ce drame intime, mais la saison symbolise aussi ce moment de la vie de Thomas Hardy. Il passe dans ces pages quelques personnages dont mon cher James Barrie (l’auteur de « Peter Pan »). C’est une histoire feutrée pour amateurs de littérature anglaise, mais aussi un beau récit un peu mélancolique et très attachant sur le dernier amour d’un vieil homme. » Propos recueillis par Pascale Frey |
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