Découvert en mars 2016 à la Librairie Jeunesse Plume et Fabulettes à ANCENIS (44), Attrapoèmes était lors de cette soirée présenté par PEF lui-même en avant première : ses textes lus à voix haute par ce grand monsieur plein d’humour et de talent ne pouvaient que donner envie d’en savoir plus ! 1. ATTRAPOEMES : un défi pour lire (ou apprendre !) un poème par mois le livre découpe l’année selon des doubles pages, en nous offrant pour chaque mois un petit mot rigolo ou carrément une énigme annonçant un, ou deux, ou trois poèmes ! 2. ATTRAPOEMES est un livre d’images La poésie n’est pas forcément là où on l’attend. Attrapoèmes en est la preuve : un mélange de « Poémots, poésimages et prosésie » ! (Pef) 3. ATTRAPOEMES se moque des parents Oui, Attrapoèmes est totalement irréverencieux envers les grandes personnes, et en particulier les parents dont les textes épinglent les travers bien gentiment ! Et ça, les bambins adorent évidemment ! 4. ATTRAPOEMES défend les animaux « Les voitures écrasent les hérissons, les camions écrasent les voitures… » et après ? Vous saurez tout à la page du mois de juin ! 5. ATTRAPOEMES écorne la société de consommation La nourriture industrielle, mais aussi la pollution des plages (« Mégot doré, le soleil fait un trou dans le ciel… ») et la pollution tout court (« Quand je pense, pense le chat, à tout ce charbon, à tout ce pétrole, à tout ce gaz, à tout ce mazout… »), même le pire peut être source de poésie avec Pef ! 6. ATTRAPOEMES apprend à compter Au détour des mots, le jeune lecteur découvrira des nombres en nombre : Une déclaration d’amour ou s’entrelacent les coeurs et les chiffres, une comptine qui rime en doigts et en dois et en ouah, un apprentissage de l’anatomie-géographie (« Un os iliaque à Loudéaque, mes deux poignets à Pithiviets, quatre vertèbres à Saint-Nazèbre, et mon chignon à Saint-Chamon »), toutes les occasions improbables sont bonnes pour mêler les chiffres et les lettres ! 7. ATTRAPOEMES parle de choses sérieuses Au fil des pages, PEF nous promène à travers des thèmes à priori plus sérieux : * la musique classique (« Mère puis-je jouer du piano ? Naturellement petit Wolf (…) ») * la guerre * le temps qui passe * la métaphysique 8. ATTRAPOEMES invente des nouveaux motordus : Quelques leçons de « géoravie » (« un pouce à Toulouce, à Lil mon sourcil et mon dos à Bordos »), des verbes qui se transforment en images quand on les prononce (« ces chiens qui font abroyer le silence » – « entre midi et mon goûter, le papillon ne vole pas : il s’éventaille »), des mots rigolos très imagés (« novembrumé se soigne à coups de cachés près de la cheminée » – « ma brave automobrille, que t’arrive-t-il ? ») 9. ATTRAPOEMES pose des questions existentielles « Chère vache, comment nommer les iles noires qui archipèlent votre peau ? » ou encore : comment le grand vent apprend au petit vent à siffler et aussi : comment un machine à écrire, même bègue, fait de la poésie et surtout : comment le Capt’tain Steamer vide-t-il sa baignoire ? 10. ATTRAPOEMES fait l’apologie de la pomme de terre sans une incroyable double-page, née – comme l’a expliqué PEF, d’une page d’un vieux dictionnaire – met en miroir une planche illustrée de variétés de pommes de terre, et l’étonnante histoire du « beau Victor Great Scot d’Early Rose et Dédora, géante bleue d’Erlingen, [qui] causaient Saucisse et Industrie » ! Le talent créatif de PEF est bien la preuve que la poésie et partout, et surtout là où on ne l’attend pas !