Barracuda
Christos Tsiolkas

10-18
octobre 2014
528 p.  9,10 €
 
 
 
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Une satire sur le monde littéraire complètement déjantée

Professeur de littérature solitaire et sujet à des dépressions, Arthur Bramhall a pris une année sabbatique pour écrire un best-seller. Mais son manuscrit, plagiat de plusieurs best-sellers brûle dans l’incendie de sa maison. Qu’importe, avec l’argent de l’assurance, il s’achète un chalet et se remet à l’ouvrage. Cette fois pour éviter tout risque de voir son chef-d’œuvre partir en fumée, l’écrivain enferme systématiquement son manuscrit dans une mallette qu’il enterre sous un arbre à chaque fois qu’il sort de chez lui. Manque de chance, un ours l’observe et remarque son manège. Ce dernier, très gourmand, est persuadé que l’homme y a enterré des restes de nourritures, voire pourquoi pas une tarte… Cependant, très déçu de sa trouvaille, le regard de l’ours s’arrête sur les premières lignes du manuscrit et s’intéresse à l’histoire. Dès lors, l’ours décide de quitter sa forêt pour changer de vie et tenter sa chance dans le milieu littéraire. La transition dans le monde des humains va lui réserver de nombreuses surprises.

Un livre décalé qui offre un pur moment de détente. De nombreux sourires, à commencer quand l’ours se cherche un nom humain. C’est plein de quiproquos qui donnent lieu à des situations loufoques et cocasses à la fois, des répliques et un humour délirants. L’auteur, un écrivain comique, nous donne là une autre vision du monde de l’édition, peut-être avec une part de vérité. On sent à travers les lignes le réel plaisir que l’auteur a pris pour nous offrir ce roman complètement extravagant et drôle.

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