Le 1er octobre 1890, alors que la fête annuelle d’un village isérois bat son plein, le corps d’une fillette de 9 ans est découvert décapité, éventré, les intestins à l’air. Quatre ans plus tard, c’est à Grenoble que l’on retrouve le corps une femme d’une vingtaine d’année étranglée et violée. Cette vague d’assassinats va continuer dans les mois suivants : une adolescente avec la gorge coupée à Dijon, une veuve retrouvée par son jeune fils de 13 ans, un domestique de 16 ans où l’un de ces testicules sera retrouvé à quelques mètres du corps, une jeune mariée dont le nez est arraché à coups de dents, un berger décapité,… On arrête un suspect, puis un autre mais c’est sur la présence et la description d’un mendiant qui se trouvait à chaque fois non loin des lieux que les soupçons vont se tourner. Qui était donc Joseph Vacher, cet homme capable des pires atrocités ? Etait-il vraiment fou, un envoyé de Dieu comme il le prétendait, ou un meurtrier sanguinaire conscient de ses actes ? Présenté sous forme de coupures de presse, de télégrammes, de procès-verbaux, de rapports d’autopsie, Vacher l’Eventreur revient sur le parcours terrifiant et sanguinaire de Joseph Vacher jusqu’à son exécution en 1898. Alors que les lecteurs de thriller sont de plus en plus nombreux, le sujet est très intéressant, d’autant que c’est une histoire réelle, mais j’ai toutefois, regretté le choix éditorial de présenter cet ouvrage sous ce format. Bien que Vacher l’Eventreur soit relativement court (139 pages), cette lecture sous forme de compte-rendus peut vite s’avérer lassante. J’ai également trouvé dommage que l’auteur ne se soit pas plus intéressé sur le Joseph Vacher d’avant les crimes. Le parcours effroyable à découvrir du serial-killer français du XIXème siècle.