Ceci n'est pas une autobiographie, mais ces pages sonnent si justes, qu'on se demande s'il n'y a pas un peu (beaucoup?) de Siri dans Mia qui, exaspérée et désespérée par la liaison que son mari Boris entretient avec une jeune romancière, décide de quitter la ville pour se réfugier de sa mère. Et là-bas, durant tout un été, Mia ne fréquentera que des femmes... et la littérature. Ce roman est une pure réussite, de la première à la dernière page.