A première vue, le titre et la couverture de “La rousse qui croyait au Père Noël”, très girly, ne m’auraient pas attiré. Mais pourtant, je me suis laissée tenter et je ne le regrette pas du tout. A l’aube de ses 40 ans, Flamme décide de revivre ses dix dernières années qu’elle considère comme perdues. Plus d’emploi, pas d’homme dans le rétroviseur depuis 10 ans, elle décide de prendre sa vie en main et de réaliser ses rêves. Et ça commence par une semaine au soleil dans un club de vacances. Je ne vous en dirais pas plus par peur de vous gâcher la lecture, car ce premier roman est très court (130 pages). Plus feel-good que chick-lit, “La rousse qui croyait au Père Noël” est bourrée de bonne humeur, d’humour et touchante à la fois. On passe un agréable moment en compagnie de cette célibattante qui bien étant un peu timide, ne mâche pas ses mots. Contrairement aux traditionnelles chick-lit, Suzanne Marty ne nous emmène pas sur le parcours stéréotypé des célibataires de plus de trente ans, à savoir les amies, les bars, les sites de rencontres, la psy, la voyante ou encore la quête du mâle idéal pour satisfaire l’horloge biologique ; mais dans une comédie moderne et légère. Si vous avez passé la trentaine, aucun doute qu’avec “La rousse qui croyait au Père Noël”, vous allez reconnaître une Flamme dans votre entourage. Et pourquoi pas, raviver celle qui sommeille en vous ? A suivre…