Pour le quarantième anniversaire de son mari, Marie épouse fidèle, soumise et dévouée a tout prévu. Une surprise et de taille. Elle organise une fête pour Rodolphe et lui laisse une lettre lui annonçant qu’elle le quitte. Après discussion avec ses filles, elle a pris conscience qu’il était temps pour elle de vivre et de se retrouver avec elle-même. Un billet de croisière en poche, pas n’importe quelle croisière… Un tour du monde de trois mois en solitaire… Elle rencontrera deux femmes qui comme elle sont en pleine remise en question. Camille, 25 ans qui veut profiter de la vie avant de s’engager. Anne, la soixantaine qui n’a vécu qu’un unique amour… Trois générations, trois femmes à un tournant de leur vie, elles deviendront inséparables. En route pour un tour du monde, à chaque escale des aventures remplies d’humour mais aussi de féminité. C’est un livre feel-good, la lecture idéale pour les vacances ou pour se remonter le moral par météo morose ! Pas de prise de tête, beaucoup d’humour. Je l’ai dévoré. La plume de Virginie Grimaldi est tonique, fluide, dynamique. On ne s’ennuie à aucun moment. Cela bouge dans tous les sens, ça fait un bien fou. Je crois que je vais faire un petit tour sur son blog femmesweetfemme Un premier roman réussi qui donne envie de lire le dernier « Tu comprendras quand tu seras grande. » Un super bon moment. Auteur à suivre.
Ma note : 9/10 Les jolies phrases Les coups de coeur, c’est comme un tremblement de terre : on ne peut pas lutter. C’est effrayant de ne pas connaître celle qui se cache sous la carapace. Mais ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi vivante. Nous ne rapportons pas de belles photos à accrocher aux murs. Mais ce n’est pas grave, parce que nous rentrons avec quelque chose de plus précieux. Il n’y a pas de préjugés, pas d’image qui colle à le peau, pas de casserole. Ce soir, deux personnes ont passé des heures à se raconter leur vie, à échanger sans arrière-pensées et sans à priori. Juste une rencontre. Et c’était bien. C’est justement quand on n’en veut plus que l’amour nous tombe dessus. Vivre de sa passion, c’est un rêve qu’elle ne s’autorise pas encore. Parce que la vie, c’est comme un tour de magie. Quand on est enfant, on ne voit que le devant de la scène. C’est fabuleux, on s’émerveille, on se pose des questions, on a envie d’en savoir plus. Et puis, on grandit. Peu à peu les coulisses se dévoilent, on réalise que c’est compliqué. C’est moins joli, c’est même parfois moche, on est déçu. Mais on continue quand même à s’émerveiller. Le corps change pas les sentiments. Marianne avait raison, l’autre soir, quand elle affirmait que l’amour était possible à n’importe quel âge. Mais ce n’est pas le même. A vingt ans, l’amour est inconditionnel, irraisonné, passionné. On le croit éternel, on n’imagine pas qu’il puisse s’arrêter. Les certitudes sont vissées au corps, les promesses s’additionnent aux projets. Elle se souvient de sa belle-mère cette insouciance qui ne durerait pas. Elle l’avait trouvée bien pessimiste et s’était promis de lui prouver qu’elle avait tort. Elle se gardera bien de faire la même prédiction à ses filles; pourtant, elle doit admettre que ce n’était pas faux. L’amour à quarante ans est plus réservé qu’à vingt ans? Plus raisonnable, plus prudent.
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