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Ce que l’on sait vraiment de ses amis
Un été, Florian emmène son ami Charles dans ces montagnes qu’il connaît par cœur, où il va souvent en vacances, où il a ses habitudes. Charles, le Parisien blondinet habitué au confort, enfant gâté, ne sait rien de la montagne. Charles est de ceux à qui tout réussit. Il joue du violon, et il plaît aux filles. Un petit prodige. Florian est son ami. Charles et lui sont inséparables. En le faisant venir sur son territoire, en lui présentant « ses » montagnes, c’est comme s’il prenait sa revanche : il a, lui aussi, enfin, un moyen d’impressionner son camarade. Un moyen d’évacuer son éternelle jalousie à son égard. Il est fier des massifs, fier des chalets, fier de ses connaissances des lieux. Connaissances qui font qu’il part sans risque en excursion avec Charles et Mathilde, une vacancière de leur âge rencontrée au village. Mais la volonté de plaire ne risque-t-elle pas d’effacer la prudence ? Florian ne les met-il pas en danger, tous les trois ? Après cet été, après ces vacances, plus rien ne sera comme avant entre les deux camarades. Juste avant la rentrée, Florian tente in extremis de rompre le silence et de justifier de ses actes, au fil d’une correspondance électronique, plus souvent monologue que véritable échange, dans laquelle il revient sur ce qui s’est passé et essaye de sauver ce qui reste de leur amitié… Un petit roman vif et percutant, en forme d’échanges de mails, qui met en scène un moment précis de l’existence où tout bascule et interroge sur la capacité au pardon et sur ce que l’on sait vraiment de ses amis, loin de tout sensationnalisme et de toutes révélations fracassantes. Retrouvez Sophie Adriansen sur son blog |
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