l a c r i t i q u e i n v i t é e Macha Séry (Le Monde) a aimé « « Cette histoire aurait pu se passer il y a deux siècles. Mabel est l’héroïne du récit très particulier d’une professeure d’histoire des sciences à Cambridge, qui vient de remporter le prix du meilleur livre étranger. Je retrouve chez elle ce qui m’avait plu dans « Le Grand marin » de Catherine Poulain. Comment, de nos jours, dans des sociétés dites civilisées, on arrive à perpétuer un goût de l’aventure à l’ancienne. Au fil des pages, Helen Macdonald entame un dialogue avec Terence White, l’auteur de « Merlin l’enchanteur ». Lui a eu une enfance tragique et des parents violents, elle vit le deuil de son père. D’habitude, les gens recherchent de la tendresse chez un chien ou un chat. Eux ont préféré les rapaces. Nous savons pourtant que, s’ils peuvent être un tout petit peu apprivoisés, ils sont jamais domestiqués. Je suis frappée à la fois par le lyrisme dont Helen Macdonald fait preuve, et par le réalisme documentaire qui se dégage de ce texte. Elle abolit la frontière entre fiction et non fiction et l’on visualise bien Helen avec le faucon sur son poing, se baladant sur le campus. Lire les choix d’autres critiques invités Propos recueillis par Pascale Frey |
|