Les internautes l'ont lu
on n'aurait pas dû
Seules les bêtes
Les Edts du Rouergue sont les championnes des « bons terroirs » ; et effectivement , en ce sens , ce roman débute sous les meilleurs auspices .
coup de coeur
nuit blanche
All you need is love…
J’ai rarement lu un livre en m’interrogeant autant sur le rapport entre son contenu et… sa couverture… Retrouvez Lucia-lilas sur son blog.
coup de coeur
A lire absolument
On est en montagne et ici c’est le domaine des brebis. Alice, la première narratrice, est assistante sociale. Elle visite souvent les éleveurs, les aide le mieux possible à obtenir toutes les subventions auxquels ils ont droit, assure un lien et une présence. Parce qu’avec les brebis, c’est la solitude qui règne aussi. Un pays difficile, surtout l’hiver, la légende de « la tourmente », ce vent d’hiver qui se déchaîne parfois sur les sommets, est dans toutes les têtes. Une femme disparaît. Chacun leur tour cinq narrateurs vont reconstituer le mystère, nous entraînant non seulement sur des pistes différentes mais surtout dans des atmosphères aux antipodes. Une claque ! Il est totalement impossible d’anticiper quoi que ce soit et la plume de Colin Niel est magistrale : elle insuffle une vie incroyable à chacun des univers qu’il propose et semble lancer des ricochets de narrateur en narrateur, tous plus parfaits les uns que les autres.
nuit blanche
Suspens garanti
Un roman de saison, il débute en hiver dans les Causses. Il fait froid, il a neigé, la Tourmente souffle. Alice ne fait pas attention à l’information qui circule, trop occupée à vouloir voir Joseph. Elle est assistante sociale, elle s’éloigne petit à petit de son mari, et, l’impensable est arrivé. Elle voit régulièrement Joseph qui est devenu son amant. Joseph, un agriculteur, devenu dépressif depuis le décès de sa maman. Il vit isolé dans un coin des Causses avec seules ses bêtes qui lui apportent un peu de vie. Les conditions sont difficiles pour ces agriculteurs. Nous sommes dans un roman rural, dans un roman choral en cinq actes. Tour à tour cinq personnages nous présenteront leur vision de l’histoire : Alice, Joseph, Maribé, Armand et Michel. Cinq personnes ayant en commun une solitude. La Tourmente souffle, c’est le vent qui crée de belles tempêtes, une légende colportée par les anciens nous dit que la Tourmente serait responsable de la disparition de personnes… Qu’en est-il ici ? Quel lien entre cette disparition et nos protagonistes ? L’écriture est vive, chaque version s’imbriquera l’un à l’autre. La tension est palpable depuis le départ et croyez-moi, Colin Neil la fera gonfler et vous emmènera bien loin d’où vous pensiez aller. C’est un maître des retournements de situation. On se pose des questions, mais où veut-il nous emmener ? Soudain tout s’éclaircit, et puis non en fait. Superbe thriller, j’ai adoré. Vous voulez en savoir plus ? une seule chose à faire, lisez-le, vous ne serez pas déçu. C’est pas loin du coup de coeur Ma note : 9/10 Les jolies phrases Dans le temps, les vieux disaient que ton ombre, c’était l’image de la mort. Comme un double de toi qui s’accroche à tes pas et qui te quittera le jour où tu seras sous la terre. On aurait dit que la nouvelle année qui s’approchait, les gars l’attendaient avec impatience, comme s’ils croyaient vraiment qu’elle allait être mieux que celle qui finissait. Comme si ce monde meilleur, plus solidaire, plus équitable, qu’ils pensaient être en train de construire, il avait une chance d’émerger un jour. Leur utopie en ligne de mire, toujours en tête malgré les mille contradictions qu’ils s’employaient avec force à minimiser. Elle avait un truc que jamais je n’ai retrouvé chez personne, une manière de me faire croire à la vie, au bonheur, à l’amour, à tous ces idéaux après lesquels je n’ai cessé de courir. Au fond, je me demande même ce que ça veut dire ce mot : exister. Retrouvez Nathalie sur son blog |
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