Frénégonde
Lydia Bonnaventure

Mon Petit Éditeur
aout 2016
168 p.  19,95 €
ebook avec DRM 9,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

Une fraterie au pas de charge

Lydia Bonnaventure, ce petit bouquin que tu qualifies de « sans prétention » -Oui, je la tutoie car je suis abonnée à son blogue où elle parle si bien des livres qu’elle a lus.
Je disais donc que ce bouquin n’est pas sans prétention. Frénégonde m’a bien fait rire. Je la voyais courir, toute massive, empêtrée dans ses jupons !! Il y a un peu d’Agatha en elle. Historiquement parlant ce devrait être le contraire… Mais je n’imagine pas la massive Frénégonde entrer dans le corps d’Agatha Raisin de M.C. Beaton
Comme c’est un polar, je ne dévoile rien, la quatrième de couv’ devra vous suffire.
Frénégonde se retrouve veuve avec un enfant en bas âge. Pour continuer de faire prospérer l’herboristerie qu’elle tenait avec son défunt mari, elle passe les différentes étapes pour être … gérante de la boutique. Son aide masculin devient l’apothicaire attitré « Mais aux yeux de tous les habitants d’Alzey, Frénégonde était la Dame Apothicaire. S’en suit une ribambelle d’aventures désopilantes concomitantes à l’arrivée de Dame Anna de Rüdesheim qui conduit tout le monde au monastère qui à cheval, qui sur une mule. La fratrie s’emmêle, s’en mêle pour mieux démêler l’intrigue.
A partir des ruines majestueuses du monastère tu as fait de la belle ouvrage, j’ai pris beaucoup de plaisir et ri, à la lecture des aventures de Frénégonde.
Non, ce n’est pas du copinage. D’une part, j’ai acheté ce livre et, d’autre part, je ne pense pas que ce soit mon genre de lécher les bottes (cela m’a valu quelques ennuis dans ma vie professionnelle !). Si le livre ne m’avait pas plus, je l’aurais dit, ou rien écrit dessus.
Un petit bémol, tu ne parles pas assez de la vie des moniales, mais Frénégonde est si imposante !
Lydia Bonnaventure, historienne, auteur de « La maladie et la foi au Moyen-âge » a su trouver une plume vive, alerte avec des dialogues truculents pour son premier roman historico-policier. Pourquoi bouder son plaisir lorsque l’on est au fond de son lit avec la grippe ?
Il est des romans sans prétention à mille coudées au-dessus d’un roman prétentieux.
Pour Noël, heureuse coïncidence, m’a fille m’a offert « Secrets et remèdes d’Hildegarde de Bingen » où son vin au persil me fait de l’œil.

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