Partir en voyage de classe dans les Alpes françaises : voici un séjour qui ferait rêver plus d’une collégienne… Sauf Matilda, surnommée « Mouse ». Gentiment congédiée de son école de danse classique, fâchée avec ses anciennes amies, la jeune danseuse appréhende et redoute cette semaine entre adolescentes. Et dès le trajet, ses craintes sont confirmées : Lauren, son ex-meilleure copine, ne fait que se moquer d’elle dès qu’elle a le dos tourné. Elle tente désespérément de faire comme si rien ne l’atteignait, mais en vain. De son côté, Jack est aussi en voyage de classe avec ses amis, Max et Toddy. Tous les garçons ne pensent qu’à une chose : embrasser des filles. Les deux classes de collégiens anglais vont bien sûr se rencontrer sur les pistes de ski. Commence alors une semaine particulièrement éprouvante pour les deux héros, chacun souffrant d’un manque cruel de confiance en soi…
Un roman à deux voix
Dans ce roman à deux voix –celles de Jack et de Mouse, le lecteur ne s’ennuie pas une seule seconde. Premiers émois, premiers flirts, premiers baisers : le besoin de plaire est exacerbé. Les deux auteurs* connaissent bien cette période difficile de l’adolescence : ce désir de ressembler aux autres, d’appartenir à une joyeuse bande, d’être populaire… Avec beaucoup d’humour, ils décrivent une poignée d’adolescents tantôt heureux et insouciants, tantôt sérieux et rebelles, mais toujours terriblement attachants. Ils peignent avec émotion cet âge que l’on dit « ingrat », et le changement de narrateur permet de découvrir deux points de vue différents sur le même événement. Ce roman, qui se lit très facilement, permettra aux lecteurs adolescents de s’identifier avec véhémence à ce groupe de jeunes, tandis que les adultes se souviendront avec tendresse de leurs premiers séjours à la montagne, sans les parents.
* Tom Ellen et Lucy Ivison se sont rencontrés au lycée, ont vécu une histoire d’amour avant d’écrire ensemble. Leur roman « Celui qui sera mon homard » (Scripto) a remporté un franc succès.
