l a c r i t i q u e i n v i t é e Christine Ferniot (Lire, Télérama) a aimé « Depuis son premier roman, « La tristesse du samouraï » paru en 2012, l’espagnol Victor del Arbol explore les même thèmes : le combat entre le bien et le mal, la culpabilité, la rédemption. Ses livres sont traversés par une grande violence criminelle qui ne s’arrête jamais. Il est classé dans la catégorie du roman noir, mais pourrait tout aussi bien l’être en roman historique ou en roman d’aventures. Dans « La veille de presque tout », qui débute avec les retrouvailles entre une femme âgée et l’inspecteur qui a travaillé sur la disparition de sa fille, plusieurs histoires se croisent, mais elles ont toutes pour origine des meurtres et ce désir de vengeance dont on n’arrive jamais à se débarrasser. Il y a chez del Arbol une puissance et une tristesse insondables. Ce qui s’explique peut-être par le fait qu’avant d’être historien, il fut policier, spécialisé dans les violences faites aux femmes. Ce roman se passe à plusieurs époques comme toujours chez lui, mais principalement dans le présent, même si c’est définitivement dans le passé que l’on trouve les raisons de se venger et de ne pas oublier. Victor del Arbol ose traiter, dans une langue très belle et poétique, de sujets dont on parle rarement dans les romans. » Propos recueillis par Pascale Frey |
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