Si j'étais Ministre de la Culture
Carole Frechette

Hongfei
mars 2017
40 p.  14,50 €
 
 
 
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coup de coeur

Dès 8 ans

« Pendant la seconde guerre mondiale, un de ses conseillers suppliait Winston Churchill de couper dans le budget des arts pour renforcer l’effort de guerre. Churchill lui répondit : « Mais alors, pourquoi nous battons-nous ? » » ainsi débute ce très grand album (27×36) semi rigide. Carole Fréchette imagine que, si elle était ministre de la culture, pour contrer ses collègues ministres qui, bien que l’écoutant défendre le budget de la Culture, réclament d’augmenter les leurs (plus « importants », à leurs yeux), elle décrèterait des journées SANS culture. Et de lister tout ce qui serait interdit (abondamment illustré). Si les premières interdictions viennent immédiatement en tête (pas de musique, de spectacle, de ciné, de série, de romans etc.), d’autres nécessitent plus de réflexion. Si on entendait supprimer la culture, même pour une journée, ce serait un monde uniforme et gris duquel toute étincelle de vie serait absente. Et combien de temps dureraient ces journées sans culture ? « Le temps qu’ils cessent de me considérer comme ministre du superflu et qu’ils m’invitent à la table de l’essentiel, en tant que ministre de l’équilibre des âmes, du battement des coeurs, de la respiration. Ministre de l’oxygène. » Une démonstration par l’humour à laquelle il est impossible de résister.

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