On a perdu l’habitude de lire des histoires qui se terminent bien, et dont les personnages sont sympathiques. A cet égard, « Tom, tout petit homme » est l’exact opposé de « Impurs ».
Le petit Tom aide comme il peut sa maman souvent sans travail. Plutôt que de voler dans les magasins, il arrache, par-ci par-là, un carotte ou quelques pommes de terre dans un potager voisin. Il donne un coup main à une vieille dame.Encourage l’ex de sa mère qui tourne, désespéré, autour de la caravane. Etc. Divers personnages, tous plus ou moins dans la dèche ou le chagrin, traversent l’histoire, pour se retrouver à la fin ensemble, apparentés, aimés et heureux.
Mais aucune mièvrerie ni dans le style, extrêmement sobre, ni dans l’esprit. Rien de moralisateur. Et ces figures nous laissent leur empreinte, comme si on les connaissait. Le talent de l’écrivain !