l a c r i t i q u e i n v i t é e Marie Laure Delorme (le JDD) a aimé « Après « Trente ans et des poussières » et « La belle vie », voici le troisième volet de cette saga new yorkaise. On y retrouve le couple formé par Russell et Corrine Calloway, qui viennent d’atteindre la cinquantaine. Ils sont totalement installés dans leur vie, ont deux enfants, elle s’occupe d’associations humanitaires et lui est un éditeur indépendant. Leur couple va commencer à tanguer lorsque Corrine renoue avec un ancien amant et que Russell, qui ne publie généralement que de la littérature, décide d’éditer le récit d’un ex-otage. Ils vivent à la fois une crise conjugale et financière et tout le propos du roman est de savoir si leur mariage va survivre. Il y l’ambition, la famille, mais qu’en est-il du bonheur ? Cette question est elle aussi centrale. On retrouve le ton satirique cher à Jay McInerney, mais également, ce qui est plus inhabituel, un aspect romantique et un ton mélancolique. Les questions existentielles passent au premier plan. Il est possible de prendre ces trois livres de manière complètement indépendante, mais lorsqu’on a lu les trois, on constate que les héros n’ont pas changé, ils ont simplement vieilli. Et cela, c’est très beau et émouvant. » Propos recueillis par Pascale Frey |
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