l a c r i t i q u e i n v i t é e Macha Séry (Le Monde) a aimé « C’est le premier roman d’un jeune Bengladais d’une trentaine d’années qui nous tombe du ciel et auquel il faut absolument s’intéresser. Le livre se passe à Bagdad en 2004. Saddam Hussein a été arrêté, la ville se retrouve à feu et à sang et se déchire entre les milices, les diverses communautés et les marines américains qui se croient au Far West et parcourent les rues à toute blinde en fumant de gros pétards ! Ce récit de guerre parodique, farfelu, fantastique et parfois très gore, renoue cependant avec les grands mythes de la littérature, comme ce héros sorti tout droit de l’univers de Mary Shelley, ou cet autre inspiré d’un grand alchimiste du Moyen âge. La ville est décrite comme un labyrinthe dont ne peut pas sortir et la grande évasion mentionnée dans le titre n’aura pas lieu. Les personnages principaux, ce sont un peu le bon, la brute et le truand. Il y a un ancien prof d’économie, un bandit à la petite semaine, et le Mozart de la torture qui est le prisonnier des deux premiers… Il les convainc de le libérer et de l’aider à retrouver un trésor caché en plein désert. Ce roman improbable nous emmène loin dans le burlesque et dans l’horreur. C’est un très grand livre qui me rappelle le « Abattoir 5 » de Kurt Vonnegut. » Propos recueillis par Pascale Frey |
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