« L’été avant la guerre » est le deuxième livre de Helen Simonson, après « La dernière conquête du Major Pettigrew », livre gentillet qui se passait dans la campagne anglaise. Ce deuxième livre se passe également dans la campagne anglaise, au sein du petit village de Rye, dans le comté du Sussex, pendant l’été 1914, au démarrage de la Première Guerre Mondiale. Nous suivons l’histoire de Béatrice Nash, jeune fille anglaise qui vient d’être engagée comme professeur de latin pour des cours d’été puis pour l’école du village. Agatha Kent la prend sous son aile et lui donne accès à la vie mondaine du village. Elle y rencontre notamment ses deux neveux, Daniel, poète en herbe, et Hugh, chirurgien. L’histoire est construite en plusieurs parties puisqu’au départ nous suivons l’arrivée de Béatrice Nash au sein du village, puis l’accueil par les habitants de Rye, de réfugiés français, puis le déroulement de la guerre avec la mobilisation des jeunes gens du village.
Ce roman se lit très facilement, même s’il fait plus de 600 pages. C’est une bonne lecture d’été. L’intérêt du livre réside, selon moi, dans l’histoire de Céleste et son père, réfugiés français, qui sont accueillis au sein du village. La relation entre Agatha Kent et ses neveux est également intéressante. Tout le reste est assez prévisible. L’histoire met longtemps à démarrer, il faut attendre quasiment 400 pages pour que les personnages prennent un peu de matière (c’est la bonne image d’Epinal du petit village anglais où tout le monde est gentil) et l’on devine dès le départ, le rôle qui sera réservé à Béatrice Nash. C’est donc un peu décevant…