Ça débute comme un film de James Bond avec une scène d’anthologie dans un téléphérique. Alors que les cabines se balancent en très très haute altitude, un combat se mène à terre pour savoir si celui qui essaye de saboter le système pour les faire tomber va y parvenir ou pas. Zygmunt Miloszewski poursuit au même rythme, avec des cascades de voitures, des cambriolages dans des maisons très sécurisées et ce genre d’amusement. Tout cela pour quoi ? Pour récupérer des œuvre d’art confisquées par les nazis pendant la guerre, et qui n’ont jamais refait surface. Mais, comme nous allons le découvrir au fil des pages, ce trafic est la pointe de l’iceberg et des intérêts beaucoup plus explosifs sont en jeu. Signant un roman très différent de ceux qu’il avait écrits jusqu’à présent, l’écrivain polonais nous livre un roman atypique, historique et on adore l’acrobatique pirouette de la fin.