« Je suis parti un matin d’hiver en chasse de l’enfance. Je ne l’ai dit à personne. J’avais décidé de la capturer entière et vivante. Je voulais la mettre à la lumière, la regarder, pouvoir en faire le tour. Je l’avais toujours sentie battre en moi, elle ne m’avait jamais quitté. »
Le pays de l’enfance, un pays que l’on veut quitter, être grand, ne plus être considéré comme un enfant. D’ailleurs, ne dit-on pas « arrête de faire l’enfant ». Timothée de Fombelle ne l’a jamais complètement quitté ce pays de l’enfance, le Neverland de Peter Pan.
Cette partie de l’enfance en lui permet un superbe livre, métaphores, poésie, beauté du texte. Les sensations, les odeurs, les souvenirs, toutes ces choses immatérielles qui avec la force de l’imaginaire, rêverie éveillée ou pas embellissent notre vie.
Que me reste t-il de cette lecture ? Une impression, un sentiment de bien-être. Un intervalle entre deux livres plus durs. Un grand regret, une dizaine de jours après, il ne m’en reste pour ainsi dire rien. Dommage
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