Voilà un premier roman qui vient seulement maintenant de me faire de l’oeil , et c’est tant mieux, j’ai beaucoup aimé.
Dans l’Amérique d’Obama, et dans une communauté noire profondément attachée à son église, se tisse entre trois adolescents des liens tels qu’ils sont ressentis à cet âge, parfois « jusqu’auboutistes » et parfois faits de lâcheté parce qu’ il est difficile d’assumer des faits graves ; C’est le cas pour Luke, le fils du pasteur qui met enceinte Nadia, une fille superbe et intelligente qui a malheureusement perdue sa mère , suicidée depuis peu sans avoir laisser paraître un mal être quelconque. Elle ne peut compter sur son père complètement déboussolé par son veuvage.
Aubrey, sa meilleure amie, elle, souffre de l’inconséquence de sa mère, et aussi grave, de l’attitude des nombreux amants de celle ci.
Luke, est sous la coupe de sa mère toute puissante à l’Eglise certes , prompte à régenter tout le monde.
Leur histoire est racontée par les mères, des femmes âgées au service de la communauté.
Le destin de ces trois jeunes gens va se tisser et s’entrecroiser pendant de longues années . Ce qui m’a frappée le plus dans cette lecture c’est l’intemporalité de cette histoire, dans l’Amérique noire ou blanche, je n’y pensais même pas.
Mais c’est bien le manque de guide maternel qui a mené la vie de ces trois jeunes gens, même si leur « inné »est resté inchangé.