l a c r i t i q u e i n v i t é e Valérie Gans (Le Figaro) a choisi «Je n’avais pas lu ce roman au moment de sa parution, il y a neuf ans, parce que mille pages sur le siège de Malte, cela ne me tentait pas beaucoup… Mais j’ai profité d’un voyage pour l’embarquer dans mes valises et j’ai découvert un livre exceptionnel avec un souffle épique incroyable. Le fil rouge est la dualité entre l’islam et la chrétienté, avec cette réflexion en toile de fond : Dieu est toujours le même, quel que soit son nom. On entre dans la Grande Histoire par le biais de la petite, une idylle entre un chevalier appelé Matthias Tannhauser et une comtesse française. Tannhauser, alors qu’il était enfant, a été enlevé à ses parents chrétiens par les Turcs, qui l’ont élevé dans l’art de la guerre et dans l’islam. Devenu adulte, Tannhauser a mené de front la double activité de guerrier et de marchand d’opium. Il rencontre donc cette comtesse française qui le charge de retrouver son fils. Celui-ci a été enlevé et se trouve dans la citadelle de Malte. Cette quête va l’obliger à retourner sur les lieux où il a grandi. On apprend mille choses dans ce livre, il nous pousse à réfléchir sur les grands sujets du moment. Et j’ai adoré l’écriture envoûtante, regorgeant d’images sensationnelles et les personnages qui sont à la fois des brutes sanguinaires et des héros élégants. » Propos recueillis par Pascale Frey |
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