Le livre est une alternance du passé et du présent.
Les chapitres « La cabane » sont introduits par un extrait de « La fille du roi de la vase » d’Hans Christian Andersen (1805 – 1875). Ils sont consacrés à sa vie dans le marais.
Le titre est inspiré par ce conte.
L’auteure, par son écriture détaillée et un vocabulaire sobre, nous met dans l’ambiance d’une vie rude, hostile, sans confort. On découvre la survie, les rencontres animales, la chasse, la pêche. Il y a aussi la culture et les croyances Ojibwe du papa.
Pas que cela dans ce roman, les sentiments sont aussi bien dépeints que la nature. C’est un thriller psychologique. L’évolution des sentiments d’Helena est intéressante à voir se transformer. La maman, soumise, est le personnage le moins développé mais on comprend pourquoi.