« Les Suprêmes chantent le blues » paraît 4 ans après les « Les Suprêmes », et c’est avec un égal bonheur que je les ai retrouvées. Il faut préciser qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier pour pleinement apprécier le second. Quelques décennies sont passées entre les 2 livres.
Un trio de copines afro-américaines inséparables surnommées donc « les Suprêmes » en référence au groupe de chanteuses stars des années 60-70 vivent dans une petite ville de l’Indiana. Leurs joies, leurs peines, leurs familiers,leurs conjoints, enfin toute la petite ville de Plainview( avec de sacrés phénomènes) sont décortiqués par l’auteur avec infiniment de délicatesse, et de bienveillance.
Ces trois femmes de caractère différent s’épaulent dès que l’une flanche, le jour ou la nuit, c’est un livre qui donne le sourire.