Les entêtes des chapitres reprennent les slogans qui ont fleuri sur les murs en mai 1968
« Cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! »
Le vieux monde de l’enfance, fané. La jeunesse veut se prendre en main et vivre. Madeleine et Joël approuvent.
« Ils sont jeunes, ils sont heureux, et ils éclatent de rire. L’avenir est devant eux. »
Différents sujets, dans ce livre, sont abordés. Le handicap, deux jeunes sont malvoyants. L’époque du roman de septembre 1967 à fin juin 1968. La condition de la femme au foyer. Un écart entre les milieux sociaux est aussi mis en avant. Les familles de Joël et Bruno n’ont pas les mêmes moyens financiers.
J’ai aimé, le sujet, voir l’évolution de la société depuis 68, découvrir la maladie dont est atteint Joël. En un mot, j’ai aimé ce livre, c’est une lecture riche, enrichissante, mais le style et l’écriture m’ont fait ressentir un sentiment d’ennui. Je ne me suis pas attachée aux personnages sauf à Joël et Madeleine, très attentifs au monde familial (mais pas que) qui les entoure.