Ah ah ! Décidant de faire un billet sur la merveilleuse Laurie Colwin (1944-1992), j’ai d’abord recopié quelques citations, puis cherché la couverture, puis écrit un truc pataud sur la fraternité Carver/Colwin bien que tout les oppose, puis décrété qu’elle mériterait d’être anglaise tellement elle est … smart, puis estimé que même si ça disait tout pour moi, il n’était pas forcément évident que vous saisissiez le compliment dans toute sa substance (vous y mettez si peu du vôtre, franchement !), puis avoué mon impuissance : écoutez, les nouvelles de Laurie Colwin sont merveilleuses, et si vous ne me croyez pas, lisez-les, c’est tout.
(Parce qu’elle est drôle, fine, piquante, qu’elle établit ses personnages en les extirpant de descriptions ultra spirituelles et pourtant over pragmatiques, parce qu’on sent la tristesse insondable juste sous ses pieds, parce qu’elle a le sens du chic, du désuet, et surtout de l’incongru, parce que je l’adore.)