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coup de coeur
Ecrire des mots qui seraient ce que le silence doit à la senteur des blés couchés dans l’astre descendant. S’émouvoir de la dentelle ciselée des syllabes en robes de nuit. Se risquer dans le contre-jour de cette magnificence, les mains en offrande du verbe à retenir pour un après de plénitude. Ici, respire l’éclat et sa force. Ce qui resurgit d’un écrivain, poète, qui offre le souffle du verbe dans une coupe de Graal invisible. On marche à pas feutrés dans ces lignes où l’aube insiste pour épeler ce qui ne peut se prendre à la volée, miettes de pain à l’orée ancestrale si divine. Tout resplendit dans la nuit lorsque qu’Alain Cadéo délivre l’éternité. L’éphémère déplie ses ailes, en arrêt subrepticement. Laisse passer ce ruisseau de magnificence à l’échappée des galets symboliques. Alphabets des silences, grains de sable, dans la lumière verbale. Des mots de Contrebande qui s’écartent à l’écoute des passants époustouflés, craintifs par cette flamboyance soudaine devenue, comme une survie pour eux. Retenir, Tout. Savoir détenir cette clef qui ne se tourne qu’au chant de la grâce. Se dire, Tout. Rien n’est plus fort que cette délivrance octroyée en pans de vie, de poésie exaltée. Que dire de la douceur et de la teneur et de la force de la préface de Willy Lefèvre ? Faut-il qu’il soit né lui aussi dans la symbiose poétique à l’insta r de l’auteur ? En diapason solaire avec Alain Cadéo ? Oui, Ici tout est lié. L’osmose est au diapason dans une lignée majeure, quasi foudroyante tant elle est formidable. Rien n’est laissé au hasard, le summum est là dans ce rendez-vous où la fusion chantonne ce que le grand peut laisser entrevoir si l’on est dans une écoute quasi monacale. Ce livre est une étoile. Un coffre à trésors où l’invisibilité est une couronne des rois. Merci Monsieur. Merci Alain Cadéo. Merci cher auteur, poète. Bien plus que des Mots de Contrebande (Aux inconnus qui comme moi) célèbre le grandiose et le bouleversant. Publié par les Editions La Trace, ce magistral écrin est une chance. A lire d’urgence.
coup de coeur
nuit blanche
Une pépite
Si vous suivez mon blog, vous savez sans doute qu’il est un auteur que j’aime beaucoup. Son succès est à mon sens trop confidentiel car l’auteur de « Zoé » et de « Chaque seconde est un murmure » est pour moi l’orfèvre des mots par excellence. Si ce n’est déjà fait, je vous invite vivement à découvrir ses deux derniers romans publiés chez Mercure de France. En réalité c’est depuis 1982 que ce poète écrit des nouvelles, des romans, des textes, du théâtre. Amoureux des mots et de la langue, il ne peut s’empêcher d’écrire et c’est tant mieux, n’hésitez pas à consulter sa page sur FB « Les billets d’Alain Cadéo » . Un éditeur lui aussi est tombé sous le charme et lui a proposé d’en faire un recueil. Quelle excellente idée ! Merci mille fois Monsieur Jean-Philippe Lafont et Isabelle Franc des éditions La Trace pour cette belle initiative. C’est un petit livre de 140 pages, petit mais dense, un de ces livres que j’ai voulu savourer, me limitant volontairement aux nombres de pages lues pour déguster chaque phrase, chaque mot, car comme une praline, on croque un petit morceau, on laisse fondre, se libérer tous les arômes, les accords. On rêve, on réfléchit, on sourit, on voyage. C’est une explosion d’émotions, de sentiments qui surgissent au détour de chaque billet. Monsieur Cadéo est vraiment un orfèvre des mots, il les allie avec passion, poésie et douceur. Aucun mot n’est de trop, il est juste bien choisi, sorti de son écrin provoquant à chaque fois une douce alchimie. C’est un moment de grâce, de plaisir qu’il vous propose. Faites-vous plaisir et dégustez vous aussi chaque mot, chaque aphorisme pour vivre une expérience inoubliable. Partagez-les sans modération car : « Les mots nous suivent pas à pas, hors du temps, au – delà » Vous l’avez compris c’est un méga coup de coeur. Les jolies phrases Difficile de faire un choix car elles sont vraiment très nombreuses les jolies phrases, en voici quelques-unes.. J’ai la tête et le coeur broyés et lessivés par le roulis des mots. Tout est cadeau, disait ma mère, mais seulement, rajoutait-elle, pour ceux qui n’attendent rien. Croyez-moi, l’ennui, le bon vieil ennui, grinçant comme un fauteuil à bascule sur le perron de bois, n’est que du bonheur que l’on ignore. Sur notre vie, ses raisons d’être, ne tiennent qu’à un fil, alors au-moins qu’il soit d’or d’argent ou de platine, chaque brin tressé, heure par heure, avec un véritable amour d’orfèvre. Deux ailleurs qui se croisent font, chaque fois, un nulle part que j’aime par dessus tout. Je suis un ferrailleur de phrases, de bouts d’idées, c’est maladif. Je me suis dit qu’au poids, à la quantité, à la longue , ça finirait par vouloir dire quelque chose. Retrouvez Nathalie sur son blog |
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