l e c r i t i q u e i n v i t é Alexandre Fillon (Lire, Le Figaro) a choisi « Philippe Beyvin n’est pas un inconnu, il est l’éditeur de la collection Americana chez Gallmeister. Pour autant cet amateur de littérature américaine ne s’inscrit pas dans cette veine-là. Son narrateur, Thomas, a 14 ans en 1984 lorsque sa mère lui apprend que son père n’est pas son père. Mais elle ne peut pas lui révéler son identité. On suit cet adolescent, puis ce jeune homme qui commence à se construire, à travailler, avec toujours dans un coin de sa tête ce père manquant. Mais le lecteur, lui, sait de qui il s’agit, grâce au prologue sur un photo-reporter disparu dans les années 70 au Cambodge. On ne sait pas ce qu’il est devenu, s’il est mort ou vivant. Chemin faisant, Thomas va découvrir lui aussi qui est son père, faire la connaissance de sa famille d’origine arménienne. Le livre tourne autour de la question de l’identité, il est très romanesque, conçu un peu à l’ancienne avec des rebondissements, des scènes de guerre. Une belle réussite. » Propos recueillis par Pascale Frey
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