Les internautes l'ont lu
Une parenthèse enchantée
Une bibliothécaire Mlle Prim, l’homme du fauteuil, Horace, Loulou et tous les autres font vivre Saint Irenée d’Arnois: un village où la liberté de penser, d’agir, de côtoyer, d’apprendre est au goût du jour. Pas d’école conventionnelle, tous les apprentissages se font selon le bon vouloir de l’adulte. Tous les habitants ont une vie antérieure, tous ont fait le choix d’appartenir à ce village qu’on peut situer à l’endroit voulu; l’auteur ne spécifiant jamais la situation géographique , s’amusant à déjouer les codes, à brouiller les pistes façon Jane Austen ou Louisa May Alcott … » Vous me donnez l’impression de n’avoir que du mépris pour la délicatesse »(p319) « Cherche esprit féminin détaché du monde »
Quand Mademoiselle Prudence Prim pénètre dans le village de Saint-Irénée d’Arnois, un sentiment d’allégresse la transporte. Après avoir répondu à une singulière annonce, la voilà qui se prépare à s’entretenir avec son futur employeur, un certain gentleman souhaitant trouver quelqu’un pour organiser sa bibliothèque, « pouvant cohabiter avec chiens et enfants, de préférences sans expérience professionnelle, titulaires de diplômes d’enseignement supérieur s’abstenir ». Les diplômes, la demoiselle en est bardée, quant aux chiens et aux enfants, elles n’y connait goutte… mais le début de l’annonce lui a suffit pour s’enthousiasmer : « Cherche esprit féminin détaché du monde ». |
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