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MON OMBRE ASSASSINE
THARREAU ESTELLE

taurnada
le tourbillon d
janvier 2019
-1 p.  9,99 €
ebook avec DRM 5,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu
nuit blanche

Une auteure à découvrir absolument, j’avais aimé et dévoré « De la terre dans la bouche » – mon avis ici – je vous confirme l’écriture d’Estelle Tharreau est vraiment captive, c’est un page turner qu’elle nous propose. Un excellent thriller au rythme endiablé.

Juillet 2018, Nadège Solignac est incarcérée pour le meurtre d’un policier Fabien Bianchi, retrouvé mort dans sa piscine sous les yeux de sa fille de 4 ans. Nadège est l’institutrice de cette petite, elle se défend et plaide la légitime défense suite à une tentative de viol sur sa personne.

Nadège utilise le « je » pour s’adresser à nous lecteurs. On la retrouve aujourd’hui mais aussi dans le passé via des « flash-back » qui nous raconte l’histoire sa triste enfance. Une enfance difficile avec une mère dépressive, une soeur handicapée, elle l’enfant non-désirée.

Mais qui est donc vraiment Nadège , celle que tout le monde encense, si secrète, discrète, elle, l’institutrice hors pair :

– Victime ou bourreau ?
– Une Sainte ou le mal incarné ?

A vous de le découvrir.

C’est un thriller glaçant, super bien construit. C’est fluide, précis, rythmé. Le style est implacable, la plume est efficace. On ne le lâche pas une seule seconde. Chaque élément est pesé aussi bien au niveau des actes que des sentiments.

Un malaise s’installe à la lecture, on oscille entre l’empathie et le dégoût, l’horreur vis à vis du personnage principal.

Je ne vous en dis pas plus mais vous reconfirme, une auteure à suivre assurément.

Ma note : coup de ♥♥♥

Attention, ne lisez pas les jolies phrases avant la lecture du livre !!

Les jolies phrases

..écrire, c’est quand on veut dire quelque chose, mais qu’on ne peut pas le faire en parlant. Et lire permet aux gens de connaître ce qu’on ne peut pas leur dire en parlant.

…J’ai appris deux choses fondamentales: qu’il faut se méfier de soi-même et que la frontière entre le bien et le mal dépend également du « profil » de l’agresseur et de sa victime. Les deux catégories peuvent même s’inverser.

Les regards aimants n’existent pas. Ils ne sont qu’une apparence sociale, une technique de manipulation, une mise en confiance nécessaire. Nous sommes condamnés à vivre seuls avec nous-mêmes. L’autre n’est qu’un moyen ou un danger.

Comme précédemment, mes actes meurtriers s’étaient nourris des opportunités que m’offrait la vie de mes proies. En effet, de quoi se repaissent les crimes, selon vous ? Le crime prend irrémédiablement racine dans vos faiblesses, vos défauts, vos mauvaises habitudes petites ou grandes. Il s’en inspire, s’en nourrit jusqu’à les phagocyter et vous engloutir avec elles.

C’est à ce moment précis que je compris que le plaisir de la mort s’étirait sans fin dans la souffrance de ceux qui avaient aimé la victime. Je pouvais me nourrir de leur douleur afin de prolonger cet instant. Le crime, l’impunité, les ricochets de la souffrance.

Les plus grands prédateurs essuient les affres de la disette. L’important est de tenir jusqu’au retour des grandes chasses.

Comme précédemment, mes actes meurtriers s’étaient nourris des opportunités que m’offrait la vie de mes proies. En effet, de quoi se repaissent les crimes, selon vous ? Le crime prend irrémédiablement racine dans vos faiblesses, vos défauts, vos mauvaises habitudes petites ou grandes. Il s’en s’inspire, s’en nourrit jusqu’à les phagocyter et vous engloutit avec elles.

Retrouvez Nathalie sur son blog 

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