Dans ce roman, nous suivons l’histoire de Valérie Lavigne, une ancienne détective qui a quitté son poste au sein de la police de Montréal depuis deux ans. Elle enquêtait sur la disparition d’enfants ; à la suite d’un surmenage elle s’est décidée à oublier son passé en tant que détective et les souvenirs douloureux liés à son travail. Jusqu’à ce qu’un soir elle croise le regard d’une jeune indienne qu’elle est persuadée d’avoir déjà vu dans un de ses avis de disparition. A partir de cet instant s’en suit un long et risqué travail de recherche avec l’aide de son ancien collègue de travail Gauthier Saint-James, ce qui les mènera sur les traces d’une jeune fille mystérieusement disparue et de sa famille.
Nous suivons en alternance le quotidien de Hope, une jeune adolescente de quatorze ans qui vit seule avec son père. A cause de son métier, ils sillonnent le Canada depuis son enfance. Bien que leur relation soit fusionnelle, son père se montre très autoritaire. Il l’a toujours été, aussi loin qu’elle s’en souvienne. Il lui interdit notamment de sortir seule, d’avoir un petit ami et même de se faire des amis… alors que tout cela lui paraissait normal, l’adolescente va se poser des questions sur ce qu’il est advenu de sa mère, mais aussi sur son passé qu’elle ignore depuis bien trop longtemps. Au fur et à mesure, elle doutera de son père qui n’est pas aussi bienveillant qu’on le pensait…
Ces deux enquêtes menées séparément vont se rejoindre très vite pour ne former qu’une seule histoire. Nous découvrons alors deux points de vue différents, aussi intrigants l’un que l’autre. D’un côté se construit un travail de recherche fait de suspense et de tensions progressant en complexité ; de l’autre, le quotidien d’une fille bouleversée par des découvertes de plus en plus effrayantes. Bien que le début se révèle plutôt calme, l’histoire prend par la suite des allures haletant semés d’actions, d’interrogations. La couverture fait ressortir le côté mystérieux de l’atmosphère générale du livre par les couleurs sombres.
Le récit se termine sur un sentiment de terreur qui s’apparente à de l’horreur. Ce qui peut paraître surprenant mais ce qui a finalement été pour ma part, le passage le plus captivant. J’en ai eu littéralement froid dans le dos…
Clara, 15 ans