l a c r i t i q u e i n v i t é e Valérie Gans (Madame Figaro) a choisi Retenez ce nom – Zhou Haohui. Si vous le pouvez. Parce qu’il est l’un des maîtres du polar chinois, et que ce roman est le début d’une trilogie qui laisse présager du meilleur. Ou du pire. Avis de décès, ce sont ces petites notes que laisse Euménide, un mystérieux tueur en série au nom bien choisi et à la méticulosité de boucher dans le sillage de ses victimes. Rappelant une affaire vieille de dix-huit ans, dont les crimes n’ont jamais été élucidés. Accusé, crime, date du châtiment. Exécuteur : Euménide. Toujours le même pattern, qui lorsqu’il évoque le passé n’est que de l’histoire, mais sonne comme une menace quand il s’inscrit dans le futur. Car le tueur désigne ses proies, et les occit sans coup férir, au nez et à la barbe des policiers. Et il ne s’agit pas de n’importe quels policiers, mais d’une cellule affectée à la vieille affaire, et réactivée pour l’occasion. Au risque de réveiller de vieux démons. Haletant, remarquablement bien construit, entraînant le lecteur de rebondissement en rebondissement, ce roman addictif est un vrai supplice chinois et pourtant… on en redemande ! V. G |
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