La rédaction l'a lu
Lire notre critique dans la sélection du week-end « Que des « feel good books » ! » (29 novembre 2013)
Les internautes l'ont lu
Un rafraîchissement étourdissant
Après Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, j’étais curieux de connaître le roman suivant de Jonas Jonasson. Les grincheux m’excuseront de m’amuser ainsi, mais entre Thomas Piketty, Jane Austen, Marguerite Duras ou Trinh Xuan Thuan (je reviendrai sur ces auteurs), on peut avoir envie de prendre des vacances décontractées. Je n’ai pas été déçu. Peut-être parce qu’à l’invraisemblance du premier opus a succédé un texte tout aussi délirant mais finalement plus réaliste. Bref, aucune raison de bouder mon plaisir. Il faut dire que l’histoire de Nombeko Mayeki a de quoi séduire. Certes, la réalité de Soweto n’a sans doute rien à voir avec ce western désopilant : il n’empêche. Nombeko a tout pour plaire, à la fois Zorro et Don Quichotte. Elle comprend tout en moins de temps qu’Einstein soi-même et ajoute intelligence et subtilité pour résoudre les équations de la vie pratique avec une agilité jubilatoire. On tomberait facilement amoureux d’un tel génie ! Tous les services secrets du monde (ou presque – en tout cas les plus redoutables) ont beau lui courir aux trousses, elle surpasse James Bond avec l’élégance féminine en plus. Elle a franchement tout pour plaire alliant l’esprit combinard à la maestria d’un vieux singe. Et puis, valeur suprême : elle se fout de l’argent. Puissiez-vous la suivre dans sa folle aventure ! |
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