Je ne lis que très peu, voire quasiment jamais de roman graphique. C’est en écoutant une interview de Catel sur France Inter que j’ai eu l’envie de lire celui-ci.
Anne Goscinny, lors de sa rencontre avec Catel dont elle admirait le travail depuis longtemps, lui a proposé de consacrer un roman graphique sur son père, René Goscinny.
Dans un premier temps, Catel a refusé au prétexte que son sujet de prédilection était les héroïnes. Puis au fil de ses rencontres avec Anne et de l’amitié qui s’est tissée entre elles, elle est revenue sur sa décision.
Et j’ai envie de dire qu’elle chance pour nous lecteurs de son roman, mais aussi pour tous ceux qui ont lu « Astérix », de découvrir la vie d’un de ses créateurs.
De sa naissance en 1926 jusqu’à la naissance du village des irréductibles gaulois en 1959, nous suivons le parcours de cet homme qui dès l’enfance a eu la passion du dessin, qui a surmonté des tragédies familiales, qui a bossé très dur pendant des années, qui a connu d’horribles périodes de vaches maigres mais a toujours gardé son sens de l’humour et son envie de faire rire. Car le rire aide à vivre et parfois même à survivre.
Dès les premières planches, j’ai été happée par l’histoire et les 332 pages ont défilé très vite.