l a c r i t i q u e i n v i t é e Catherine Fruchon-Toussaint (RFI) a choisi «Extérieur monde» d’Olivier Rolin, chez Gallimard Sans frontières, parfois sans bagages, mais toujours avec ses carnets, Olivier Rolin arpente la planète depuis un certain temps avec la même curiosité. De ses multiples voyages, sur la plupart des continents, avec un goût particulier pour le grand Est, sont nés plus de vingt livres ancrés en Russie, au Soudan, à la Havane mais aussi en Chine, entre autres. Des pérégrinations dont des instantanés lui reviennent aujourd’hui et qui comme des pièces de mosaïque viennent composer son nouveau récit intitulé « Extérieur monde », en référence à l’expression cinématographie sans doute « Extérieur jour ». Un récit qui n’est ni autobiographique, ni chronologique mais au contraire qui glisse de digressions en digressions et se présente comme la récapitulation d’une vie. Un voyage dans les voyages, là un paysage, là un visage de femme, là une lecture personnelle, tout s’entremêle, et compose au final le portrait d’un artiste en globe-terrestre. Infiniment touchant, ce livre est sans aucun doute le plus personnel de l’écrivain, celui où il se révèle le plus. Le doute, le chagrin, l’autodérision, le plaisir, l’écriture, toutes les émotions sont là, et nous traversent comme si à notre tour nous traversions le monde. C. F.-T. Retrouvez l’avis d’autres critiques invités ici. |
|