Décidément, je dois être dans une période révolutionnaire car ce roman est le troisième traitant de la Révolution Française que je lis en un mois !
Avec son talent habituel Henri Loevenbruck a tissé une histoire où se mêlent une enquête passionnante et les prémices de la Révolution.
Le jeune Gabriel Joly vient s’installer à Paris en mai 1789 contre l’avis de son père. Il veut devenir journaliste et mener des enquêtes de terrain, chose qui ne se fait pas à l’époque.
Engagé par le journal de son oncle maternel, il se retrouve cantonné à la rubrique spectacle, ce qui l’ennuie fortement.
Quand il apprend par hasard que plusieurs corps masculins ont été retrouvés dans trois endroits différents, la tête tranchée ou le corps mutilé par les crocs d’un animal, il décide d’enquêter. Il va ainsi découvrir que ces cadavres sont ceux d’hommes malintentionnés ayant agressé des femmes qui n’ont eu la vie sauve que grâce à l’apparition d’un homme vêtu d’un long manteau à capuche noir, portant une épée et tenant en laisse un grand loup noir.
Dans le même temps, Gabriel rencontre ceux qui vont mener la révolution : Danton, Desmoulins, Mirabeau. Ce qui nous permet de suivre le déroulement des événements s’étalant de mai jusqu’aux jours succédant à la prise de la Bastille.
Tout le roman est fort bien construit : la recherche de l’identité du Loup des Cordeliers , les caractères des personnages historiques, les causes ayant mené à la Révolution forment un ensemble passionnant.
Ma seule déception en le terminant : la clé de l’énigme n’est pas donnée. En effet, il y a une suite à venir. Dans pas trop longtemps, j’espère !