La couverture du livre, avec sa meringue et sa figurine kitch donne le ton : les fiancées Ukrainiennes sont un rien décalées des célibataires américains qu’elles essaient d’accrocher via Internet et les soirées organisées à Odessa. L’héroïne Daria, ingénieur, employée comme secrétaire le jour, traductrice pour une agence de rencontres en soirées, essaie de fuir les beaux gosses mafieux qui rôdent en grosses berlines, la crasse, les ascenseurs en panne, les bus en retard et les coupures d’électricité. Autour de la table de formica devant l’inoubliable salade de pommes de terre de sa grand-mère adorée, Daria cultive elle aussi son rêve du gentleman américain prodigue…
Elle n’hésitera pas à franchir le pas dans l’espoir d’une vie meilleure.
Nous sommes dans un vrai roman, et c’est au cœur de l’intrigue que l’auteur nous fait approcher des différences culturelles… cruelles. Avec une conclusion qui n’est pas forcément celle qu’on attendait !
Daria, belle et courageuse fait partie de ces femmes qui laissent des traces dans la mémoire des lecteurs.
Une très belle lecture.