Oh ! qu’elle est belle ma Bretagne !
Sous son ciel gris, il faut la voir.
Avez-vous admiré son océan qui gronde ?
Ses falaises, ses bois, ses bruyère en fleurs,
Ses longs genêts dorés dans la gorge profonde,
Quand l’humide matin les baigne de ses pleurs ?
Comme le poète, Jean-Luc Bannalec en est tombé amoureux au point d’en oublier son patronyme Allemand, pour un pseudo qu’aucun Breton ne renierait.
Son héros, le commissaire Dupin a lui aussi succombé aux charmes de la Belle.
Pourtant, Parisien pur jus, se retrouver à Concarneau était en quelque sorte une mise au placard, il avait en effet soi-disant manqué de respect au Maire de Paris devenu peu après Président de la République.
Une vie calme donc pour notre commissaire, quelques problèmes avec les touristes, ivresse sur la voie publique et autres excès de vitesse, rien de bien sérieux.
En ce début d’été, tout est prête pour accueillir les touristes dans la petite station de Pont Aven même le soleil et la chaleur sont au rendez-vous.
Mais stupeur, le patron du plus grand hôtel est retrouvé assassiné.
Dépêché sur les lieux le commissaire Dupin va se livrer à une enquête minutieuse, mais il n’est pas au bout de ses surprises.
Rien d’un thriller palpitant dans ce roman mais une enquête digne de Maigret qui ravira les amateurs dont je fais partie.
Au-delà de l’intrigue on se régale à contempler le vol des mouettes, on savoure les descriptions dont Jean-Luc Bannalec émaille son récit avec poésie et amour pour cette terre Bretonne qui l’a adopté.
Y aura-il d’autres enquêtes du commissaire Dupin ? personnellement, j’aimerais bien !