Un premier chapitre qui met un uppercut au foie…(et j’ai lâché le livre pour respirer un bon coup et secouer l’angoisse!).
Ce thriller commence en fanfare et réalisme… Me suis-je dit…
Dix ans plus tard, une propriété de vin de champagne accueille des saisonniers pour huit jours de vendanges. Travail harassant de la récolte, soirées amicales arrosées, le séjour s’accompagne d’une étrange atmosphère de secrets et silences entourant les propriétaires, deux cabossés de la vie, vieux garçons asociaux, liés par une tragédie.
Ca promettait beaucoup et ça s’essouffle très vite.
Il y a, bien sur, la petite musique morbide qui accompagne tout roman noir, mais là où le premier chapitre promettait du réalisme et de la crédibilité, la suite tourne au film d’horreur, avec une part indigente laissée à la psychologie.
Ca traine en longueur, ça tourne à l’improbable et je n’en retire que le plaisir de la découverte d’un monde viticole très bien mis en décor.
Un ressenti tout personnel, sans doute influencé par mon attente, après le premier livre Des noeuds d’acier, qui m’a beaucoup impressionnée. Ce second opus trouve heureusement son public, adepte du genre Contes Noirs pour grandes personnes.
