Avant de devenir un film avec Julia Roberts dans le rôle principal, Mange, prie, aime était un roman qui a connu un succès considérable dans le monde entier.
Elizabeth Gilbert, l’auteur, est née le 18 juillet 1969. Par une nuit de désespoir, elle décide qu’elle ne veut plus de la vie qui est la sienne.
Elle prend ses responsabilités et engage les démarches qui s’imposent. A commencer par un divorce, douloureux, au cours duquel elle perdra sept kilos. Puis elle décide d’entamer un périple d’un an dans –hasard – trois pays en i. L’Italie pour le plaisir, l’Inde pour la spiritualité, l’Indonésie pour l’équilibre.
Après avoir mangé beaucoup de pâtes à Rome, la narratrice plonge dans le yoga. Elle raconte notamment son expérience du kundalini shakti, « un pouvoir qui ondule tel un serpent le long de la colonne vertébrale et qui, comme sous l’effet d’une détonation, perce dans la tête un trou par lequel les dieux peuvent entrer », « l’énergie suprême du divin ». Dans l’ashram où elle séjourne, « tout sort », elle évacue « comme du vomi » ses démons résiduels – nombreux.
Viendra enfin l’Indonésie et ses personnages hauts en couleurs où, libérée de ses chaînes, délestée de ses angoisses, la narratrice trouvera enfin ce qu’elle cherchait.
Mange, prie, aime est très accessible, trop peut-être. Forme comme fond auraient gagné à être poussés plus loin, mais sans doute que c’est cette simplicité qui a concouru au succès du livre. Cependant le message est là, et quel message ! Une invitation, une motivation, une confirmation…
Un parcours initiatique passionnant à réserver à celles et ceux qui sont déjà, ne serait-ce qu’un peu, engagés sur le chemin de cette quête intérieure – sous peine de passer complètement à côté du livre et de n’y trouver que le récit, peu intéressant en tant que tel, d’un an de voyages.
Mais pour celles et ceux-là, joies, révélations et perspectives garanties !