Lire, c’est déjà sortir ! Alexandre jardin Daniel Boorstin était un des bibliothécaires du Congrès aux Etats-Unis et un érudit démentiel. Il a écrit cette brique pour raconter l’histoire de tous les gens qui ont pensé différemment et créé notre monde, ceux qui ont inventé le temps, et mille autres choses fondamentales. Il y a une mine d’anecdotes ahurissantes dans ce livre, comme celle du navigateur Gil Eanes, le Portugais qui, le premier, a franchi le Cap de la peur au large de la Mauritanie. Pendant des siècles, les navigaeurs occidentaux pensaient que, si l’on passait ce cap, on tombait et les enfers commençaient. Eanes a surmonté cette barrière mentale, au 14e siècle, il est revenu au Portugal en annonçant qu’on ne tombait pas. En quelques années, les Porgugais qui, désormais disposaient de cette connaissance, ont découvert le globe et organisé les premières navigations autour de la terre. Cette immense barrière mentale avait enfermé l’Occident dans une croyance pendant plus de mille ans. Personne ne connaît Gil Eanes, et « Les Découvreurs » sont remplis de personnages de cette importance-là, souvent méconnus. C’est un ouvrage qui invite à franchir tous les caps de la peur. Il se présente par thèmes. Je n’avais même pas imaginé par exemple que le temps avait pu être inventé. C’est jubilatoire d’intelligence. On ne le lit évidemment pas d’une traite, c’est trop dense, mais on le parcourt sur une vie et on l’offre à tous les gens que l’on trouve un peu trop enfermés dans leurs croyances. Ce livre, je le recommanderai tout au long de ma vie. Il est indispensable pour déconfiner nos cerveaux. A.J. |
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