l e b l o g i n v i t é Colette Lorbat (blog Zazymut) a aimé « Neuf instantanés de vie. Neuf femmes turques qui oscillent entre modernité et traditions. Elles sont aussi diverses que le peuple turque, avec, en commun, la société patriarcale dans laquelle elles évoluent. Elles vivent librement, ont des amants mais espèrent toutes un mariage convenable. Elif quitte son amant, mais ce qui lui pèse le plus, c’est de quitter leur appartement qu’elle a décoré à sa manière, comme elle aime. Sorte de fuite, non pas par amour pour le garçon, mais pour SON appartement. Selman se marie, sans chichis, sans cérémonie, même sans robe de mariée et sans voile, sans ses parents. Pourtant, ils s’aiment. Premier acte positif de ce livre. Elle veut se marier avec Selman et le fait. Cette nouvelle « La coiffure de la mariée » dépeint très bien ce grand écart entre la modernité et la tradition. Eren a fait des études supérieures, a une vie indépendante, n’est plus vierge et, pourtant elle va se marier avec un homme qu’elle ne connait pour ainsi dire pas. Sibel a même pensé à l’éventualité de se faire recoudre l’hymen. J’aimerais connaître l’attitude du marié au lendemain de la nuit de noce !! J’ai ri en écoutant Fidan parler de ses voisines devenues musulmanes intégristes. J’ai ri en la regardant coudre ses fameuses culottes à sept couches…. Après la danse des sept voiles, la culotte à sept couches ! Faut-il en rire ou en pleurer ? Çiğdem et son hésitation amoureuse, qui, choisit l’Autre, le Vrai ou se laisse choisir. Serait-elle la plus moderne ? Un très beau bouquet de femmes stambouliotes qui pratiquent le grand écart culturel avec humour, détachement, fatalisme. Seray Şahiner a mis tout son amour dans ces neuf nouvelles qui se lisent comme un roman. » Couverture très joliment illustrée par Duru Eksioglu pour ce premier livre des Editions Belleville ; qui plus est, livre connecté. Système amusant et bien fait qui donne un plus à la lecture. Ecouter la musique, lire les explications. La page est ici. Colette Lorbat présente Zazymut J’ai toujours lu. J’ai écumé la Comtesse de Ségur, la bibliothèque rose. Balzac a empli mon adolescence. Les livres m’accompagnent quotidiennement, j’ai besoin de lire, d’entrer dans un autre univers. J’en ai toujours un avec moi au cas où… mais il me manquait le partage. N’osant le faire de vive voix, j’ai créé un blog. D’abord fourre-tout, il s’est spécialisé de lui-même. Je peux enfin sortir les mots, les émotions qui restaient au fond de moi et les poser. Je découvre par ce biais, le plaisir et l’immense difficulté d’écrire des chroniques, la joie du partage. |
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