Les commémorations de l’Armistice auront lieu le 11 novembre mais un autre évènement sera célébré cette année, un mois plus tard jour pour jour: les 150 ans de la naissance de Maurice Leblanc, le père d’Arsène Lupin.

Ce Normand, Parisien d’adoption, crée son personnage fétiche en 1905. Il a un peu plus de 40 ans. Le succès est immédiat. Mi voleur-mi séducteur, son héros a tout pour plaire : l’élégance, l’impertinence, l’intelligence et l’ingéniosité. Le « gentleman-cambrioleur » se déjoue des pièges les plus sombres  et résout les énigmes les plus alambiquées.  Avec lui, les portes sont toutes dérobées, les tiroirs à double fond, les maisons dotées de souterrains et les grottes recèlent des trésors inouïs.

En quelques titres, Arsène Lupin devient un mythe de la littérature policière.

Et la mémoire de son auteur continue à être perpétuée par le prix Arsène Lupin que décerne sous le patronage d’Alain Decaux depuis 2006, sa petite fille, Florence Boespflug-Leblanc  et qui récompense une œuvre de fiction originale dans l’esprit de son grand-père et par son fan-club qui comprend des personnalités comme Jean d’Ormesson, Christophe Ono-dit-Biot ou encore Jean Tulard.

Si vous ne connaissez pas encore Arsène Lupin, démarrez par « La demeure mystérieuse » et « Les huit coups de l’horloge », poursuivez par « L’Eclat d’Obus », « Le Bouchon de Cristal », « L’Aiguille Creuse » puis débarquez sur « L’Ile aux trente cercueils », un ilot où se déroulent de bien étranges cérémonies. Magistral !

Laissez-vous emporter par Arsène Lupin sous la plume de Maurice Leblanc.